Passé un certain âge, il est conseillé de réaliser des actes préventifs en termes de santé et ce, que l’on soit un homme ou une femme.
Pour les femmes, l’un des plus importants est la mammographie. Pourquoi faut-il le faire et à quelle fréquence ?
A quelle fréquence faut-il faire une mammographie ?
Normalement, la Sécurité Sociale envoie une invitation pour réaliser une mammographie dès l’âge de 50 ans. C’est en effet à ce moment que les femmes sont le plus susceptibles de développer des pathologies, notamment parce qu’elles subissent des bouleversements hormonaux avec la péri ménopause et la ménopause.
Néanmoins, il est parfois indispensable de ne pas attendre cette échéance si l’on constate lors d’une autopalpation une boule, ou que le médecin traitement ou un gynécologue le juge nécessaire, suite à un antécédent familial.
En effet, si une femme de la famille a déjà eu un cancer du sein, il est possible que cela soit héréditaire. Dans ce cas, on préconise à la femme concernée, même jeune, de faire une mammographie de contrôle de manière assez régulière.
Quand elle a 50 ans, cet acte préventif se fait ensuite tous les deux ans. Il peut en effet arriver que pendant cet examen qui consiste à radiographier les seins, on aperçoive ce qui s’apparente à des cellules cancéreuses ; ce qu’une biopsie viendra confirmer.
Si le diagnostic de cancer est posé, le médecin, en fonction des résultats de la biopsie, saura de quel type de cancer il s’agit (il en existe plusieurs) et donc quel traitement est le plus adapté.
En général, on conseille à la femme de faire un traitement par chimiothérapie, mais cela peut être de la radiothérapie ou encore de l’hormonothérapie.
Cela ne l’empêchera normalement malheureusement pas de devoir subir une ablation de son ou ses seins, si le médecin ne peut pas les conserver. Dans ce deuxième cas, on parle de tumorectomie alors que l’ablation porte le nom de mastectomie simple ou double.
Cancer du sein : ce qu’il faut retenir de la mastectomie
Si beaucoup de femmes se font diagnostiquer chaque année, le fait d’enlever un sein n’est bien entendu pas un acte anodin à plusieurs niveaux et la patiente aura besoin de temps pour guérir.
Avant l’opération, elle doit faire un choix : opter pour la reconstruction immédiate ou plus tardive de son sein, avec ses propres tissus, prendre une prothèse mammaire qui ne sera pas un implant mais un dispositif médical amovible ou encore rester avec une poitrine ne comportant plus qu’un sein.
Quel que soit son choix, l’opération nécessite des soins post-chirurgicaux et le port d’un soutien-gorge de contention qui sera essentiel pour sa bonne cicatrisation.
Au contraire des soutiens-gorge classiques, la lingerie post-opératoire s’ouvre sur le devant. Les femmes en effet ne doivent pas utiliser leurs bras pendant quelques jours. Pour autant, elles doivent avoir des soins post-opératoires par un professionnel de santé (généralement une infirmière) qui doit s’assurer que les cicatrices ne présentent pas de caractère inflammatoire, qu’il n’y a pas de formation d’œdèmes et autres problèmes possibles. Cette ouverture sur le devant va s’avérer pratique pour cela.
En fonction de la réponse qui sera donnée au chirurgien (reconstruction ou prothèse, par exemple), un autre type de lingerie sera ensuite à commander sur des sites spécialisés. Dans le cas d’une prothèse ; comme celle-ci est amovible, il est certain qu’il faut pouvoir la mettre dans une poche dédiée pour éviter qu’elle ne bouge. Cela sera d’autant plus vrai dans un maillot de bain.
Il existe aujourd’hui toutes sortes de modèles pour répondre à tous les besoins de chaque femme opérée, sans tirer un trait sur la féminité, le glamour et le romantisme.